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Réconciliation pénale ou retour à la justice transitionnelle ?

L'ancien juge administratif, Ahmed Souab, a démenti que 465 hommes d'affaires soient visés par des poursuites, selon un décret de réconciliation pénale.


Souab a expliqué, lors d'une conférence de presse, tenue par le Parti Afek Tounes, ce mercredi 14 avril 2022, qu'il était membre du comité de confiscation qui avait, à l'époque, travaillé sur plusieurs dossiers. "Le chiffre 465 est celui des affaires et il est possible qu'une seule personne en compte plusieurs", a-t-il noté 

Il a, également, récusé l'exactitude du montant avancé, soit 13,5 milliards de dinars, comme sommes spoliées par des hommes d'affaires, assurant avoir eu la confirmation des  membres des différents comités ayant travaillé sur les dossiers de corruption et de réconciliation, pendant la révolution, qui disent n'avoir jamais avancé ce montant. 
 

Souab a, par ailleurs, critiqué le décret de la réconciliation pénale et a déclaré qu'il stipule qu'en cas de décès, les héritiers remplacent l'homme d'affaires, concerné par les procédures du décret. 
Selon l'ancien juge administratif,  le décret de réconciliation pénale serait, en fait, un retour au processus de la justice transitionnelle .